Alcoolisme, le dogme de l’abstinence en question – Carevox 10/01/2012

Évoqué par deux fois ces derniers temps, d’abord dans l’article de Martine LOCHOUARN paru dans le Figaro du 5/12/2011 : « Sevrage alcoolique le dogme de l’abstinence en question », puis au cours d’un «  téléphone sonne » de France Inter du 21/12/2011 « Alcoolisme et maladies de l’alcool : quoi de neuf dans les traitements et la lutte contre la dépendance ? », le dogme de l’abstinence prend du plomb dans l’aile.

La maladie alcoolique étant par définition le fait de ne pas pouvoir s’arrêter de boire, les malades alcooliques ne peuvent qu’être rebutés par l’abstinence tant elle est une torture, une chose impossible à supporter, et donc poussés dans le déni de leur maladie.
La Société Suisse de Médecine de l’Addiction (SSAM), a d’ailleurs faite sienne la phrase d’Olivier AMEISEN « l’abstinence est une torture  »

Selon le Pr REYNAUD, cela fait 2, 3 ans que les spécialistes en alcoologie ont admis que l’on peut essayer de traiter certaines personnes par une diminution de leur consommation et savent que des médicaments existent. Au sein de la SFA (société Française d’alcoologie), 50% de ses membres pensent que l’on peut revoir le dogme de l’abstinence.
Sur le terrain cependant les prescriptions ne changent pas, les médicaments inefficaces et l’abstinence demeurent l’approche proposée par les alcoologues.

L’hypothèse du Pr Olivier AMEISEN est simple : la dépendance est due à un déficit en GHB. Or le GHB est agoniste du Gaba-B, tout comme le baclofène. Ainsi, le baclofène, en remplaçant l’action du GHB, supprime la dépendance.

En supprimant la dépendance, le baclofène permet à chacun de choisir librement de ne pas boire ou de boire modérément comme tous les non malades. L’abstinence n’est plus une obligation, elle est choisie ou non.

http://www.carevox.fr/medicaments-soins/article

Le dogme de l’abstinence en question

Association Baclofene