AU QUEBEC, par Loup Blanc

Au Québec, nous sommes toujours loin derrière la France pour la reconnaissance du baclofène comme traitement de l’alcoolo-dépendance et des TCA. Quelques médecins se sont ajoutés à la maigre liste de prescripteurs mais nous ne connaissons pas leur taux de réussite, n’ayant aucun retour de la part des personnes suivant le traitement. Le seul médecin possédant l’expertise nécessaire pour mener à bien le traitement reçoit toujours autant de patients venant de tout le Québec. Il prescrit également le traitement pour les TCA. C’est une perle rare!
Il y a également un autre prescripteur qui connaît très bien le traitement avec le baclofène mais ne reçoit plus de patients directement. Toutefois, il est accessible pour les patients si ceux-ci sont référés par leur médecin traitant.

Malheureusement nous ignorons ce qui se passe ailleurs. Camay, par exemple, me dit ceci : « J’ai eu la chance d’essayer le baclofène pendant un bout de temps. Après m’être informé sur votre forum, j’étais désespéré et en allant travailler, j’ai bifurqué vers une clinique de mini urgence. J’ai rencontré un médecin et lui ai parlé de mon cas et du baclofène. Même si elle ne connaissait pas le produit, elle m’a tout de même prescrit 90 comprimés de 10 mg. J’étais bien content car je tolère bien le produit mais le problème est que je ne disposais que de 90 comprimés! La prescription était non renouvelable!»

Donc trop peu informés, les médecins qui acceptent de prescrire le baclofène mènent les patients vers un échec assuré, n’ayant aucune connaissance du produit. Je recommande toujours aux malades, lorsqu’ils m’écrivent pour trouver un bon prescripteur, de mettre leur médecin en contact avec notre spécialiste de Montréal, afin que celui-ci les guide dans la posologie afin d’augmenter le taux de réussite plutôt que le taux d’échec!

Vous pouvez visionner mon passage à l’émission de Denis Lévesque : Témoignage baclofène au Québec