Devenus indifférents à l’alcool, ils militent pour le baclofène

Paru dans le progrès du 23/10/2012 – Un dossier de Sylvie Montaron

En racontant, en 2008, comment il s’est guéri de sa dépendance à l’alcool grâce au baclofène, sans connaître le « craving », ce désir obsessionnel de boire, le Dr Ameisen fait naître d’énormes espoirs chez ceux qui errent de médicaments en cures et psychothérapies ou ne veulent pas entendre parler « d’abstinence ». Pourtant, aucune étude n’est lancée dans la foulée pour évaluer le médicament. Alors les patients militent sur le web, s’échangent les noms des médecins qui acceptent de prescrire du baclofène. Face au phénomène, l’Agence du médicament revoit ses positions. Après l’étude Bacloville, elle vient de donner son feu vert pour l’étude Alpadir. Mais les buveurs en souffrance s’impatientent, soutenus par des personnalités comme le Pr Granger (AP-HP) pour qui « retarder l’usage d’une molécule indispensable peut être aussi grave que de laisser commercialiser une molécule dangereuse ».

Le baclofène un espoir pour les alcooliques 

Association Baclofene