Révolution : les anti-baclofène deviennent les Pro-Baclo !

Depuis le 14 novembre 2012, date de l’annonce de l’essai ETHYPHARM nommé ALPADIR, les
anti-baclo ont fait volte-face.

Finis les griefs « ça ne marche pas », « c’est le côté anxiolytique du baclofène qui fait croire aux personnes qu’elles sont guéries », « le baclofène est dangereux », « les effets secondaires sont tels que 50 % doivent arrêter », etc… (1) tout ça… volatilisé !
Pourquoi ?
Non seulement ils ne sont plus contre, mais ils vont presque tous se retrouver dans le Comité Scientifique de l’étude ALPADIR..
Qui sont ces gens là ? ce sont les éminences grises des autorités de santé, les plus hauts placés des deux sociétés savantes françaises en addictologie : la SFA et la FFA.
Accessoirement une partie d’entre eux est en conflits d’intérêts avec le laboratoire LUNDBECK (2) qui va prochainement mettre sur le marché le SELINCRO (nalmefène), médicament qui n’aurait pas lieu d’exister si les alcoolo-dépendants avaient tous libre accès au baclofène.
Accessoirement aussi, il est confortable d’être « expert auprès de la commission d’AMM » de l’ANSM et d’être le « Coordonnateur National » des essais qui ont conduit à cette demande d’AMM ! (5)
Accessoirement toujours, c’est bien aussi d’avoir des entrées à la HAS. (6)

Révolution : les anti-baclofène deviennent les Pro-Baclo !