Qui sommes nous ?

Nous contacter : baclofene@baclofene.org

Sylvie Imbert – Présidente

Ma route a croisé celle du baclofène début 2009 alors que je me posais de sérieuses questions sur ma consommation d’alcool.
Le baclofène m’a libéré de mon alcoolo-dépendance.
La chance que j’ai eue, celle qu’Olivier Ameisen m’a offerte en ayant le courage de médiatiser sa découverte par la publication de son livre « Le dernier verre »,  il me semble tout simplement que je dois faire le maximum pour que d’autres que moi puissent l’avoir.

Yves Brasey – Vice président

Malade de l’alcool pendant plus de 30 ans, j’ai commencé mon traitement en mars 2010, moins d’un mois plus tard, j’étais guéri. Quelques précisions sont ici.
Ce n’est pas un miracle ! C’est une découverte médicale de première importance que nous devons à Olivier Ameisen.
A une époque, sous l’émotion de ma guérison, j’écrivais volontiers que j’avais une DETTE envers Olivier et les personnes qui m’avaient aidées à guérir. C’est vrai.
Aujourd’hui, je préfère écrire que j’ai un DEVOIR envers mes concitoyen(ne)s malades de l’alcool : « Faire connaître et reconnaître l’efficacité et l’innocuité du Baclofène dans le traitement de la maladie alcoolique ». Telle est la devise de l’association.
Je souhaite que ce combat soit de courte durée.
J’espère que les autorités sanitaires et les pouvoirs publics subissant d’énormes pressions de la part des lobbies,  qui font de l’alcool et de la maladie alcoolique une poule aux œufs d’or, finiront par valider ce traitement à grande échelle et permettront ainsi à nos médecins de sauver une grande partie des 50 000 morts que déplore chaque année la France.

C’est le combat de l’Association BACLOFÈNE et c’est aussi ma raison d’avoir l’honneur d’en assumer la Vice Présidence.
Il ne faut pas se leurrer, CE SONT VOUS, les adhérent(e)s, qui en ferez la force.

 

Jacques Bérard – Secrétaire

 

Sylvie Noel  – Secrétaire adjointe

Mon histoire est très certainement l’histoire de beaucoup d’entre vous.
J’ai toujours eu du mal avec moi-même : manque de confiance en moi, angoisse, timidité, anxiété, mal-être profond.
Il y a de très nombreuses années, je me suis aperçue que l’alcool pouvait remédier à ces problèmes, alors je trouvais cela parfait : assurance, meilleure estime, aisance, grande détente, prise de parole simple et facile, relationnel ouvert. Tout semblait plus facile.
Seulement ce mieux-être  m’a amené à augmenter de plus en plus la quantité consommée, jusqu’à ne plus me souvenir des films vus la veille, ne plus savoir ce que j’avais raconté au téléphone le soir et à qui, et avec des black-out terrifiants. Les réveils du matin étaient difficiles, avec des sentiments de culpabilité énormes. J’ai regardé la vérité en face : j’étais alcoolique.
Ayant essayé tous les traitements médicaux connus (Esperal, Revia, Aotal…) sans aucun effet, je suis rentrée dans une spirale infernale de honte de moi-même, de manque de volonté par rapport à mes promesses chaque jour, de faiblesse, et bien évidemment de dépression.
Puis, en 2010, j’ai entendu Olivier Ameisen parler de son livre à la radio. Je l’ai lu et relu de nombreuses fois, j’ai noté les phases où je me retrouvais, les doses qu’il s’était administrées. J’ai fait un résumé sur un petit cahier, et j’en ai parlé à mon médecin généraliste qui m’a fait confiance, m’a suivi, m’a prescrit des doses importantes, chose rare à cette époque, et de cela je le remercie.

J’ai vraiment le sentiment d’être née une seconde fois fin janvier 2011, grâce au baclofène. Depuis bientôt 4 ans, je vais très bien, sans besoin ni envie d’alcool, sans cette souffrance interne. Je suis bien dans ma peau, bien dans ma tête. Le baclofène m’a sauvé du terrible engrenage de cette maladie, mais également ou simultanément m’a offert cette liberté totale de bien-être moral.

Bien évidemment, j’ai adhéré à l’Association, et je souhaite, au sein du CA, aider et faire fructifier la reconnaissance de notre Association et du baclofène, aider les personnes qui n’ont pas franchi le pas à le faire, et soutenir ceux qui sont dans cette démarche, et ceux en phase de guérison.

Samuel Blaise – Trésorier

Cécilia – Trésorière adjointe

8 ans que je cherchais une solution, 8 ans que je me demandais comment être plus importante que l’alcool aux yeux de mon mari.
J’ai arrêté de compter les « promis demain j’arrête » le jour où j’ai compris que lui, n’y était pour rien. Il était malade, et il fallait le soigner.
Le jour où j’ai lu le livre d’Olivier Ameisen.
Ce  » dernier verre « , mon mari aussi, un jour, pourrait l’oublier.
Un soir de grande détresse, le site de l’association BACLOFENE est apparu sur l’écran de mon ordinateur,  comme une lueur d’espoir après de multiples recherches.
La solution serait donc là ?

6 mois plus tard, c’est l’évidence, je suis redevenue la femme de mon mari, il revit grâce au Baclofène, et moi aussi.

Mon combat continue désormais pour les autres.
Aider les malades, aider leurs proches, donner à tous ceux qui en ont besoin ce que l’association nous a offert : une aide précieuse, un soutien sans failles, et surtout la mise en contact avec un médecin prescripteur, la clé du bonheur…
Battons nous pour que l’accès au Baclofène ne soit plus le parcours du combattant.

Association Baclofene