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L’ALCOOLODEPENDANCE C’EST 45 000 DECES PAR AN

Les professionnels de l’addictologie et plus particulièrement de l’alcoolisme ne voulaient pas du baclofène dans l’arsenal thérapeutique. La démarche, le traitement, la relation avec le patient, la notion d’indifférence, toutes ces nouveaux paramètres ne correspondaient pas aux critères mises en place depuis des décennies. Plus encore, le partenariat pour ne pas utiliser les mots « conflit d’intérêt », de grandes instances et de leurs dirigeants avec l’industrie pharmaceutique qui fournit des molécules aussi lucratives qu’inefficaces, bloquait toute possibilité d’évolution.

C’est Oliver Ameisen qui s’est battu pour faire connaître le traitement. Ce sont quelques médecins convaincus qui ont, avec les médecins généralistes, assuré la prescription de cette molécule. Ce sont les associations de patients qui ont mis en place l’entre aide, diffusé les méthodes et le protocole de traitement, réclamé et obtenu la RTU (Recommandation Temporaire d’Utilisation) auprès de l’agence du médicament.

Malheureusement les réticences sont encore grandes, chez de nombreux acteurs, incapables d’évoluer dans leur mission: aider les patients. Pour ceux qui ne voient que leur intérêt, il s’agit encore de dénigrer, relativiser et retarder l’accession de ce traitement au plus grand nombre. L’ information des médecins et des patients sur l’art et la manière  de conduire ce traitement très efficace mais aussi parfois délicat, est primordiale. Favoriser les échanges entre patients, discuter des modalités posologiques, des effets indésirables, être acteur de l’alliance thérapeutique (médecin/patient) et de la nouvelle approche de réduction des risques,  sont primordiales. Enfin avoir du poids dans les discussions avec les autorités est indispensable.

Pour toutes ces raisons, si vous êtes concernés de près ou de loin par la maladie alcoolique, l’addiction, plus nous serons nombreux, plus nous pourrons, peser et agir.

Bulletin d’adhésion à l’association BACLOFENE