Dans l’indifférence, le baclofène guérit mon mari alcoolique 10/2010

NA75 sur www.rue89.com 10/2010 – Dans l’indifférence, le baclofène guérit mon mari alcoolique.

Mon mari était malade alcoolique depuis vingt ans. Rien n’y faisait : thérapies diverses et variées, traitements tout aussi divers et variés… En octobre 2008, sa thérapeute lui conseille le livre du cardiologue Olivier Ameisen, « Le Dernier verre ». Titre trompeur : car on est vraiment loin ici des Alcooliques anonymes (AA) et de la tension permanente que l’abstinence représente.
Olivier Ameisen y parle traitement. Pas miraculeux  nous ne sommes pas dans le domaine de la croyance- mais en tout cas révolutionnaire.

Mon mari n’a plus rien à perdre : à part moi, il a déjà tout perdu son boulot entre autres. Il décide de tenter ce traitement à base de Baclofène, médicament vieux de quarante ans utilisé essentiellement sur les scléroses en plaque.
Le 3 décembre 2008, mon mari a rendez-vous avec Renaud de Beaurepaire, psychiatre et chef de service à l’hôpital Paul Guiraud de Villejuif, qui martèle que le Baclofène donne effectivement des résultats étonnants sur l’alcoolisme. A l’époque, il est l’un des seuls à braver « les interdits » et à proposer ce traitement.

Dans l’indifférence le baclofène guérit mon mari alcoolique

Association Baclofene