Le baclofène bouleverse tous les concepts admis sur la maladie alcoolique – 25/08/2011

Pour sortir de l’alcoolisme, j’ai pris du baclofène : non, ce n’est pas dangereux
Sélectionné par LE NOUVELOBS –  édité par Amandine Schmitt

De façon certaine, j’étais alcoolo-dépendante depuis un grand nombre d’années. De façon toute aussi certaine, je ne le suis plus…

J’ai commencé à boire à l’âge de 16 ans, j’en ai 54. J’étais une adolescente timide, l’alcool me désinhibait. Chaque déception, chaque conflit, chaque fête aussi m’incitait à recommencer.

D’année en année, ma consommation a augmenté. Je buvais le week-end, puis les week-ends se sont prolongés durant la semaine… tant et si bien qu’en 2008, les seuls jours où j’arrivais, à force de volonté, à ne pas boire étaient le lundi et parfois le mardi, à condition qu’aucune turbulence ne traverse la journée.

Chaque fois, je me disais : « Tu feras mieux la semaine prochaine », et chaque fois, la même chose se reproduisait.

A partir de ce moment, j’ai compris que mon problème devenait sérieux et qu’il fallait que je trouve une solution. Mais je savais qu’un alcoologue me demanderait de rester abstinente : j’en étais bien incapable…

Je tergiversais donc, repoussant le jour de prendre un rendez-vous.

Par hasard, j’ai lu, en avril 2009, un article sur le baclofène, puis dévoré le livre d’Olivier Ameisen, Le dernier verre, où il explique sa démarche scientifique. J’ai eu confiance en ce qu’il évoquait. J’ai consulté les publications scientifiques disponibles sur Internet dont le livre m’avait fourni la piste : les expériences sur les rats rendus dépendants, les études de l’équipe d’Addolorato, les « case report » d’Olivier Ameisen et de William Buckman, les témoignages du forum d’e-santé…

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/185807

Le baclofène bouleverse tous les concepts admis sur la maladie alcoolique

Association Baclofene