Modèles animaux pour l’étude de la préférence et de la dépendance

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Un modèle parfait répliquant point par point l’alcoolisme humain n’existe pas, pas plus que pour la plupart des désordres neurobiologiques et comportementaux qui ne relèvent pas de mutations génétiques singulières.
Néanmoins, au cours des vingt dernières années ont été développés des modèles animaux présentant des analogies claires et relevantes, révélant des aspects fort semblables au processus complexe menant à une alcoolisation importante. Ces modèles animaux apportent un éclairage particulier sur l’alcoolisme et permettent d’établir de nouvelles hypothèses de travail pouvant être testées de prime abord chez l’animal (Cicero, 1979). La validité de ces modèles animaux de consommation a longtemps été mise en doute,
principalement parce que les modèles de consommation existants n’aboutissaient pas à des taux d’alcoolémie sanguine significatifs, à moins d’élaborer des manipulations expérimentales extrêmes comme la réduction de poids ou l’induction d’une polydipsie.

Modèles animaux pour l’étude de la dépendance
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