Un traitement plus tabou que l’alcool – 02/2010

Charlotte MANNEVY 20 Minutes 02/2010 – ADDICTIONS – Le baclofène, prescrit à des centaines de malades, est ignoré des autorités.

C’est un médicament bon marché qui soigne une maladie incurable, sans effets secondaires majeurs. Et pourtant, un an et demi après sa médiatisation, le baclofène n’est toujours pas reconnu officiellement comme un traitement de l’alcoolisme. Lorsque le professeur Olivier Ameisen publie « le Dernier Verre » aux éditions Denoël, fin 2008,  l’engouement du public est immédiat. Alors que les alcooliques rechutent dans 90% des cas, ce cardiologue français, qui exerce aujourd’hui en France et enseigne depuis plus de vingt ans aux états unis, s’est délivré de sa dépendance en quelques semaines en 2004, avec un produit utilisé à l’origine dans les troubles musculaires bénins d’origine neurologique. Un traitement dont le coût n’excède pas un euro par jour ….

Un traitement plus tabou que l’alcool
Association Baclofene