Baclofène : des effets secondaires très dangereux…

Pas dangereux pour les malades, mais dangereux pour ceux qui font de l’alcoolo-dépendance et du dogme de l’abstinence, leur fonds de commerce…

Un très bel exemple avec « Vie Libre » cette vieille institution qui depuis 1953 a repris la voie et la voix des AA de 1935 pour prôner l’abstinence comme seul salut possible dans la guérison de l’alcoolo-dépendance.

Aucune critique, ni aucun procès d’intention de ma part, l’abstinence à vie était effectivement la seule solution envisageable jusqu’en 2004.

Grâce à eux, des milliers de malades sont sortis de l’enfer de cette maladie.

Malheureusement, pour un coût important et de faibles résultats : 3 milliards d’euros par an, pour guérir 2 % des malades. 80 % refusent le traitement (abstinence à vie légitimement non envisageable) et 90 % d’échec sur les 20 % qui tentent. Résultat : 2 « guéris » sur 100 malades ! Et toujours 130 morts par jour !

En 2004, le Pr Olivier Ameisen, lui-même malade alcoolique et après avoir tout essayé, a testé sur lui et a permis de confirmer que, comme chez les rats rendus alcoolo-dépendants, le baclofène à hautes doses guérissait de cette maladie en permettant au malade de retrouver l’indifférence.

C’est à dire, comme les non-malades, le libre arbitre par rapport à l’alcool, c’est à dire encore, comme la moyenne nationale, la liberté d’en consommer occasionnellement/raisonnablement (75%) ou de ne pas en consommer (25%).

Baclofène : des effets secondaires très dangereux…