Par Elodie Calas – Rue89 28/05/2011
En 2009, Annie Rapp, psychothérapeute, découvre les effets positifs du Baclofène sur les personnes souffrant d’alcoolisme. Ce myorelaxant, à l’origine réservé aux patients atteints de sclérose en plaques, a déjà convaincu une partie du corps médical.
Pourtant, sa mise sur le marché n’a toujours pas été autorisée pour cette vertu curative. Le Dr Rapp fait front à cette interdiction en continuant depuis deux ans de prescrire ce « médicament-miracle ».
Rue89 : Comment décide-t-on de devenir médecin-prescripteur du Baclofène ?
Annie Rapp : J’ai commencé à prescrire le Baclofène à l’automne 2009. J’avais lu quelques mois avant un article sur ce médicament. Jusqu’alors, je n’avais jamais vu, avec les traitements existants, de résultat positif sur les personnes alcooliques.