Grâce au baclofène, ils revivent

Top Santé – Août 2014

Depuis 2008, entre 50 000 et 100 000 malades alcoolodépendants ont eu recours au baclofène. Trois personnes témoignent ici de cette expérience. Des récits bouleversants qui montrent que l’on peut échapper à la destruction et devenir indifférent à l’alcool.

Pendant quarante ans, le baclofène a été prescrit comme relaxant musculaire. Désormais, il peut officiellement l’être dans la dépendance à l’alcool. En effet l’Agence du médicament lui a accordé une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) de trois ans dans cette indication lorsque les autres traitements ont échoué.

Cette molécule est très proche du GABA, un neurotransmetteur que le cerveau produit naturellement. elle interviendrait au niveau cérébral sur le circuit de la récompense à l’origine de la dépendance. Pour que le traitement marche, la motivation est essentielle : les chances de réussite sont beaucoup plus faibles quand le patient prend du baclofène poussé par son entourage. Sa tolérance est un aussi  facteur clé. Car il n’est efficace qu’à doses élevées, au prix d’effets indésirables pouvant entrainer l’arrêt du traitement.

Un traitement qui guérit la dépendance

Il est possible de s’adapter au baclofène en augmentant les doses de manière très progressive. Au bout de quelques jours, voire de quelques semaines, la plupart des effets gênants finissent souvent par disparaître.

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